Campagne dynamique...
En face, Jokowi, le grand favori issu du petit peuple, a semblé pour sa part à la peine, vraisemblablement mal relayé sur le terrain par une faction de son propre parti et pénalisé par une campagne inspirée mais mal organisée. Lui et son co-listier, Jusuf Kalla, ont aussi certainement pâti de ne pas être à la tête de leur parti, respectivement le PDI-P et le Golkar, contrairement à leurs adversaires.
... Campagne dynastique
Mercredi, folle journée
Vers 15 heures, Prabowo est à son tour apparu en direct sur TvOne, criant au scandale et annonçant à son tour que « le peuple était en train de lui donner un mandat », chiffres par provinces à l’appui. Ultime manipulation d’un homme prêt à tout pour gagner ? Ou réelle incertitude quant aux résultats ? Toujours est-il que la suite de la journée n’a été que confusion et désinformation, chaque camp mobilisant les chiffres des instituts de sondage qui lui étaient le plus favorable. Selon huit instituts de sondage, jugés fiables par la plupart des commentateurs étrangers, le gouverneur de Jakarta l’emporterait avec entre 52 et 53% des voix tandis que les quatre instituts cités par Prabowo Subianto le créditeraient d’environ 51% des suffrages.