Hier soir, les autorités kényanes ont déclaré que l'homme qui avait ouvert le feu dans un commissariat dans la matinée était lui-même policier, contrairement à ce qui avait été dit plus tôt dans l'après-midi. Les faits s'étaient déroulés à Kapenguria, ville de l'est du pays. L'individu, qui n'était alors pas en service, a pénétré dans le commissariat et ouvert le feu, puis s'est retranché pendant près de dix heures, avant d'être abattu par les forces spéciales. Dans un communiqué, la police kényane avait d'abord évoqué une attaque d'un détenu, soupçonné être un militant shebab, qui se serait emparé de l'arme d'un policier. Ils ont ensuite admis que ce premier communiqué était inexact, expliquant que le turban qui masquait le visage de l'agresseur a rendu son identification plus difficile. Les motivations du tueur restent à ce jour inconnues.
