L'armée ougandaise a annoncé mercredi 20 juillet avoir libéré en cinq jours quelque 38 000 civils de Djouba, la capitale sud-soudanaise, théâtre d'affrontements depuis plusieurs jours. Paddy Ankuda, porte-parole de l'armée, a déclaré que « la majorité des évacués sont Ougandais, mais ils ont aussi été rejoints par des centaines de Kenyans, Rwandais et ressortissants d'autres pays, qui voulaient quitter le Soudan du Sud pour leur sécurité ».
Le Haut commissariat aux réfugiés des Nations unies estime par ailleurs à 10 300, dont 90 % de femmes et d'enfants, le nombre de Sud-Soudanais ayant trouvé refuge en Ouganda entre vendredi et mardi, le chiffre le plus élevé en une journée depuis 2014. La semaine dernière, Amnesty International a dénoncé les mesures arbitraires prises par la police sud-soudanaise, qui empêchait certains Sud-Soudanais de rejoindre l'Ouganda.
Cette opération militaire fait suite à la récente flambée de violence entre les troupes du président Salva Kiir et les forces loyales au vice-président, l’ex-rebelle Riek Machar.
Le Haut commissariat aux réfugiés des Nations unies estime par ailleurs à 10 300, dont 90 % de femmes et d'enfants, le nombre de Sud-Soudanais ayant trouvé refuge en Ouganda entre vendredi et mardi, le chiffre le plus élevé en une journée depuis 2014. La semaine dernière, Amnesty International a dénoncé les mesures arbitraires prises par la police sud-soudanaise, qui empêchait certains Sud-Soudanais de rejoindre l'Ouganda.
Cette opération militaire fait suite à la récente flambée de violence entre les troupes du président Salva Kiir et les forces loyales au vice-président, l’ex-rebelle Riek Machar.
