Crédit Maxime Deland / QMI
Vingt-deux étudiants ont été placés en garde à vue hier soir à l'université de l'UQAM, et la police anti-émeute a fait irruption dans l'enceinte de l'université. Les locaux sont assiégés par les étudiants, qui manifestent notamment contre les mesures d'austérité du gouvernement. Ces mesures concernent principalement les coupes budgétaires au niveau de l'éducation ou encore de la santé. Les manifestants du Printemps érable se sont associés à ces revendications.
Les professeurs ont exprimé leur colère suite aux violences policières, et ont fait barrage entre la police et les étudiants grévistes afin de limiter les dégâts humains. Le début de cette occupation était pourtant festif.
On parle pour l'instant d'une agression sur policier. Ces derniers justifient leurs actions avec des « méfaits majeurs », quand les étudiants parlent de « dégradation de biens » et déplorent des blessés.
Pour plus d'informations sur les raisons de ces affrontements, retrouvez l'article de Laurine Benjebria publié hier.
Mise à jour du 8 avril 2015 à 20h30
Des professeurs, chargés de cours et étudiants demandent la démission du recteur de l'UQAM. Des étudiants en gestion soutiennent eux le rectorat, et vont manifester pour le prouver. De plus en plus de photos circulent, montrant les professeurs faisant mur entre la police et les étudiants.
Mise à jour du 8 avril 2015 à 21h55
Des policiers étaient en civil pendant la confrontation. Ils ont tiré des gaz lacrymogène dans l'enceinte du bâtiment : un endroit clos et confiné. L'UQAM est encore occupé. Elle est entourée de l'escouade anti-émeute à l'extérieur. Les portes-paroles du mouvement étudiants ont accusé le recteur de « mettre de l'huile sur le feu ».
Pendant la manifestation en cours, les forces de l'ordre essaient de diviser la manifestation en plusieurs petits groupes. Pour se faire, ils utilisent notamment du poivre.
Mise à jour du 9 avril à 22h52
Des policiers ont recensé une centaine de cas de personnes en infraction pour le règlement P-6. Le règlement P-6 est relatif à la prévention des troubles de la paix, de la sécurité et de l'ordre public, et à l'utilisation du domaine public. Le montant à payer pour avoir commis cette infraction s'élève à 640$. Sur les réseaux sociaux, plusieurs manifestants ont posté des photos où ils posent leur contravention à la main.
Mise à jour du 9 avril à 23h41
La police tente de faire reculer une centaine de manifestants dans les rues. Le spray au poivre est utilisé . Par ailleurs l'occupation du pavillon des Sciences de l'éducation s'essouffle, il ne reste qu'une cinquantaine d'étudiants à l'intérieur.
Mise à jour du 9 avril à 23h50
La tour du recteur de l'Université Laval est toujours occupée. Les policiers ont bloqué les portes, ils laissent sortir ceux qui le souhaitent, en revanche, personne ne peut entrer. Le vice-recteur a déclaré qu'il ignorerait les étudiants « jusqu'à ce qu'ils sortent ». Un vote a été organisé entre les étudiants afin de déterminer s'ils évacuent les lieux. Un tract circule également sur les répression politiques faîtes à l'UQAM. D'après Impact Campus, le journal des étudiants de l'UL, le nombre de personnes occupant la tour a diminué.
Mise à jour du 10 avril à 00h20
Actuellement, il ne reste plus qu'une trentaine d'étudiants dans le tour du recteur de l'Université Laval.
Mise à jour du 10 avril à 1h02
L'occupation de Laval est officiellement terminée, les locaux ont été évacués. Pour l'instant, le recteur de l'université n'a pas souhaité faire de déclaration et a refusé de s'entretenir avec les étudiants.
Mise à jour du 10 avril à 1h14
L'occupation de l'UQAM est elle aussi terminée. Les étudiants ont quitté les locaux sans avoir réellement dégradé l'établissement. Ce soir à 20h heure locale sera organisée une veillée à la bougie dans les bâtiments de l'UQAM pour les étudiants arrêtés lors de la manifestation dans la journée, ils étaient 22. Ce soir aura lieu une nouvelle manifestation qui se nommera « Ostie de grosse manif de soir ».
Les professeurs ont exprimé leur colère suite aux violences policières, et ont fait barrage entre la police et les étudiants grévistes afin de limiter les dégâts humains. Le début de cette occupation était pourtant festif.
On parle pour l'instant d'une agression sur policier. Ces derniers justifient leurs actions avec des « méfaits majeurs », quand les étudiants parlent de « dégradation de biens » et déplorent des blessés.
Pour plus d'informations sur les raisons de ces affrontements, retrouvez l'article de Laurine Benjebria publié hier.
Mise à jour du 8 avril 2015 à 20h30
Des professeurs, chargés de cours et étudiants demandent la démission du recteur de l'UQAM. Des étudiants en gestion soutiennent eux le rectorat, et vont manifester pour le prouver. De plus en plus de photos circulent, montrant les professeurs faisant mur entre la police et les étudiants.
Mise à jour du 8 avril 2015 à 21h55
Des policiers étaient en civil pendant la confrontation. Ils ont tiré des gaz lacrymogène dans l'enceinte du bâtiment : un endroit clos et confiné. L'UQAM est encore occupé. Elle est entourée de l'escouade anti-émeute à l'extérieur. Les portes-paroles du mouvement étudiants ont accusé le recteur de « mettre de l'huile sur le feu ».
Pendant la manifestation en cours, les forces de l'ordre essaient de diviser la manifestation en plusieurs petits groupes. Pour se faire, ils utilisent notamment du poivre.
Mise à jour du 9 avril à 22h52
Des policiers ont recensé une centaine de cas de personnes en infraction pour le règlement P-6. Le règlement P-6 est relatif à la prévention des troubles de la paix, de la sécurité et de l'ordre public, et à l'utilisation du domaine public. Le montant à payer pour avoir commis cette infraction s'élève à 640$. Sur les réseaux sociaux, plusieurs manifestants ont posté des photos où ils posent leur contravention à la main.
Mise à jour du 9 avril à 23h41
La police tente de faire reculer une centaine de manifestants dans les rues. Le spray au poivre est utilisé . Par ailleurs l'occupation du pavillon des Sciences de l'éducation s'essouffle, il ne reste qu'une cinquantaine d'étudiants à l'intérieur.
Mise à jour du 9 avril à 23h50
La tour du recteur de l'Université Laval est toujours occupée. Les policiers ont bloqué les portes, ils laissent sortir ceux qui le souhaitent, en revanche, personne ne peut entrer. Le vice-recteur a déclaré qu'il ignorerait les étudiants « jusqu'à ce qu'ils sortent ». Un vote a été organisé entre les étudiants afin de déterminer s'ils évacuent les lieux. Un tract circule également sur les répression politiques faîtes à l'UQAM. D'après Impact Campus, le journal des étudiants de l'UL, le nombre de personnes occupant la tour a diminué.
Mise à jour du 10 avril à 00h20
Actuellement, il ne reste plus qu'une trentaine d'étudiants dans le tour du recteur de l'Université Laval.
Mise à jour du 10 avril à 1h02
L'occupation de Laval est officiellement terminée, les locaux ont été évacués. Pour l'instant, le recteur de l'université n'a pas souhaité faire de déclaration et a refusé de s'entretenir avec les étudiants.
Mise à jour du 10 avril à 1h14
L'occupation de l'UQAM est elle aussi terminée. Les étudiants ont quitté les locaux sans avoir réellement dégradé l'établissement. Ce soir à 20h heure locale sera organisée une veillée à la bougie dans les bâtiments de l'UQAM pour les étudiants arrêtés lors de la manifestation dans la journée, ils étaient 22. Ce soir aura lieu une nouvelle manifestation qui se nommera « Ostie de grosse manif de soir ».
Crédit Pauline San
Crédit DR
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