Bucarest : le petit Paris hétéroclite

Manon Beghain
16 Mai 2015


Pour la Roumanie, la France n’est pas un pays étranger comme les autres. Surnommé le petit Paris, Bucarest fut la ville de résidence de Ceausescu qui de par son affection pour la France, lia les deux villes. Désormais beaucoup moins présente, la France a pourtant fait partie du paysage roumain pendant quelques années.


Crédit Manon Beghain

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Le Street Art est très présent à Bucarest. Loin de la rigueur communiste, les artistes s’expriment plus ou moins librement dans certains quartiers de la ville, transformant parfois une rue en véritable œuvre d’art.
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En Roumanie, 98 % de la population est chrétienne orthodoxe. Après avoir été privée d’exercer sa croyance sous le régime communiste, la religion est maintenant une liberté qui lui est chère et qui tient une place importante dans la société roumaine.
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La ville est traversée du Nord-Ouest au Sud-Est par la Dâmbovita, rivière sous-affluente du bien connu Danube. La rivière apporte de la fraîcheur à la ville et lui permet de respirer entre deux boulevards.
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Ce qui frappe le plus à Bucarest est sans aucun doute la diversité de son architecture. Il n’est pas rare de voir accolés une maison en ruine, une boutique de luxe, une maison luxurieuse et un immeuble communiste.
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Bucarest est aussi connue pour ses lieux où la proximité est le maître-mot et d’autres où tout est démesuré, aussi bien les bâtiments que le vide qui les entourent.
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Intrigante le jour, Bucarest n’en est pas moins resplendissante la nuit lorsque les lumières font l’ombre sur l’hétéroclisme de la ville, effaçant un cours temps les inégalités architecturales qu’on lui connait.
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Alors que l’écologie n’est pas la priorité de la Roumanie, on peut cependant observer à Bucarest un très grand nombre de parcs qui, grâce à leur entretien, procure lorsque l’on s’y promène, un sentiment d’air pur.
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Symbole de la démesure propre au régime communiste dirigé par Ceausescu, le palais du parlement, maintenant appelé par les roumains « La Maison de Peuple », fascine et dérange. Deuxième plus grand bâtiment administratif du monde après le Pentagone, son immensité rappelle au peuple roumain la dictature communiste qu’il a endurée.
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Le vieux centre, « Lipscani », est un lieu où les restaurants, les boîtes de nuit et quelques commerçants se trouvent. Véritable endroit où les folles nuits bucarestoises se passent, il abrite également de nombreuses églises et lieux pleins de charme.
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