Femmes, je vous aime

L'édito de Geoffrey Saint-Joanis

4 Mars 2013



Merci, merci à vous d'être de plus en plus nombreux chaque jour à nous suivre. Grâce à vous, le Journal International.fr assoie de plus en plus sa notoriété sur la scène médiatique. Mais vous demeurez de mauvais élèves pour ce qui est de My Major Company, projet que nous avons lancé et qui permettra à notre Rédaction de sortir son prochain numéro papier. Alors sortez vos billets ! 

Un merci également à vous, membres du sexe opposé, qui demeurez des lectrices assidues de notre site internet. Alors non, pas d'édito cynique à l'humour noir, mais un hommage à ces femmes qui nous permettent de ne pas nous entretuer. Que ferait l'homme sans vous ? Lors d'un séminaire à Marseille, il y a un mois tout juste, j'ai eu la chance de participer à un débat sur l'égalité entre les deux sexes. Malheureusement, il est vite arrivé là où je l'attendais, c'est-à-dire à un profond dégoût de l'homme. Les féministes prétendent vouloir une égalité parfaite entre l'homme et la femme, mais elles en arrivent à un point où elles deviennent ce qu'elles combattent : racistes du sexe faible.
Mais cette semaine, c'est bien le beau sexe qui est mis à l'honneur avec cette journée du 8 mars.

Moi, qui chaque heure de la journée épluche l'actualité d'un œil perçant, je dois bien avouer que ce sont les femmes qui portent sur leurs épaules le poids du monde : Angela Merkel et l'Allemagne, Park Geun-Hye et la Corée du Sud, Cristina Kirchner et l’Argentine... Et bien d'autres encore. Le bon exemple réside également au sein même du Journal International. Notre équipe, composée de 75 personnes (à peu de choses près), repose sur un réseau de correspondants. Après calcul, et avec grand étonnement, je me suis rendu compte que 70% de la Rédaction était composée de femmes : correspondantes, rédactrices, Secrétaire de la rédaction, stagiaires, voire même, une femme à la tête de la Rédaction papier.

Comment vous montrer l'amour que je vous porte ? En vous invitant à continuer ce que vous faites. L'homme, animal abrupt dénué de sentiments, serait encore perché sur son arbre sans le soutien, la tendresse, mais surtout le mental que vous possédez. Car il en faut pour nous écouter, notamment Français, se plaindre à longueur de journée. 

Alors oui, pour une égalité entre les sexes, oui à la parité hommes/femmes. Mais dans les faits, on en reparlera quand il faudra porter quelque chose de lourd (dixit Hubert Bonisseur de la Batte). Bonne semaine !



ex-Rédacteur en chef du Journal International, accro à l'histoire des monarchies européennes, aux… En savoir plus sur cet auteur