Il y a deux semaines, a eu lieu la rentrée académique dans l’enseignement supérieur au Cameroun. Ladite rentrée est intervenue sept semaines après celle de l’enseignement secondaire, primaire et maternel, qui a eu lieu le 3 septembre. Mais elle n’a pas été une rentrée comme les autres. Elle a été marquée par une innovation technologique: les inscriptions en ligne. Les jeunes bacheliers ayant choisi de fréquenter les universités d'État du Cameroun ont dû se préinscrire via internet.
Cette initiative, prise par le ministère de l’enseignement supérieur pour mettre fin aux longues files d’attente qui parsemaient les universités camerounaises quand arrivaient les inscriptions, facilite et rend plus rapides les inscriptions. En moins de deux semaines après la rentrée, les listes des étudiants préinscrits ont été disponibles, du moins pour ceux inscrits à la Faculté de Lettres et Sciences Humaines de l’Université de Douala.
Par ailleurs, toujours dans la logique des innovations, le nouveau Recteur de l’Université de Douala, Dieudonné Oyono, qui a remplacé en juillet dernier Bruno Bekolo Ebe, a annoncé la semaine dernière la fin du blocage des soutenances de mémoires et de thèses dans son institution universitaire. Il a alors ordonné la soutenance de tous les mémoires et thèses en attente. Ce qui ne peut qu’encourager les jeunes étudiants qui veulent se lancer dans l’univers de la recherche, et rompre avec un phénomène grandissant au Cameroun : la fuite des cerveaux.