Femen au Grand Prix de Montréal 2015 : une action teintée par de brutales interpellations

6 Juin 2015




Crédit Femen
Crédit Femen
Pour la deuxième année consécutive, le groupe sextrémiste Femen a perturbé les événements du Grand Prix de Formule 1 de Montréal. Accusant le Grand prix d’automobile d’encourager l’industrie du sexe et le trafic humain dans la métropole montréalaise, deux activistes ont scandé « Montreal is not a brothel » (« Montréal n’est pas un bordel ») devant des centaines de touristes venus admirer les voitures de course. Un membre du personnel s’est écrié contre les activistes, en intervenant de manière brutale. Sur une vidéo de TVA Nouvelles, on peut l’entendre justifier son geste de manière douteuse : la voiture « vaut plus cher qu’elle ». Après plusieurs minutes, les agents de sécurité ont finalement mis à l’écart les deux activistes. Neda Topaloski, dont l’interpellation fut plus brutale, a été traînée par terre sur plusieurs mètres, par plusieurs agents de sécurité, la faisant tomber sans égard pour sa personne. A noter que Neda Topaloski est déjà accusée en criminel pour son action effectuée au Grand Prix l’an passé, et comparaît ainsi une nouvelle fois devant la cour pour non-respect de sa condition judiciaire, méfait, bris de condition, action indécente et trouble à la paix.


Notez


Laurine Benjebria
Ancienne correspondante au Québec puis rédactrice en chef du Journal international. Curieuse,... En savoir plus sur cet auteur