Fowl ou la chute de l’empire Facebook ?

10 Août 2012



L'association WikiLeaks ne cesse de faire parler d’elle. Le 20 mai dernier elle annonce par l'intermédiaire de son compte Twitter, le lancement d’un prototype de réseau social, baptisé « FoWL » (Friends of WikiLeaks) qui permet aux activistes d’entrer en contact les uns avec les autres. Un puissant réseau de « poules » (fowls) qui veut tordre le cou au fameux site de Marc Zuckerberg. Que le combat commence !


Fini les échanges de photos de vacances ou de soirées bien alcoolisées, les utilisateurs se connecteront à Fowl pour débattre et combattre des causes communes.  « FoWL a été mis en place pour apporter un soutien (qu'il soit matériel, médiatique ou une autre forme de solidarité) à quelque individu, organisation ou agence qui se trouve en péril suite à la publication d'informations dans le dessein d'une société plus juste », annonce Wikileaks.

« WL Friends vous introduit à des gens que vous voulez connaître, mais que vous ne connaissez pas encore. Facebook vous connecte à des gens que vous connaissez déjà », déclare l’association qui se place directement dans une optique différente de celle du géant Facebook.  « FoWL est un réseau distinct, dont le but affiché est de supporter, promouvoir, diffuser et encourager tout individu ou collectif qui partage les valeurs et buts de WikiLeaks », continue-t-elle.

L’inscription n’est pas bien différente de celles des autres réseaux sociaux, les utilisateurs introduisent leur adresse e-mail, les langues parlées, une courte présentation, ainsi qu’une zone géographique. Mais contrairement à Facebook ou Google+, ici il est préférable de ne pas donner son vrai nom.
« Nous conserverons ces données de la manière la plus sécurisée possible », assure FoWL. Cependant, le fondateur de WikiLeaks, Julian Assange, et son équipe mettent en garde qu’ « il ne sera pas possible de les sécuriser de la même manière que nous le faisons pour la protection des sources, étant donné que les membres de FoWL doivent pouvoir se contacter entre eux ».

Dès le début, l'utilisateur fraîchement inscrit est mis en contact avec six utilisateurs (les « fowls ») de sa région, et avec six autres dans le monde qui parlent la même langue. Douze contacts pour commencer à se lancer dans la bataille pour la liberté d'expression. Pas belle la vie ?

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