Lumière 2013 vu de l'international

Festival Lumière 2013, viva le cinema

15 Octobre 2013



Du 14 au 20 octobre, Lyon va vivre et rêver au rythme du cinéma. Notre ville accueille, le temps d'une semaine, la 5e édition du Festival Lumière qui consacre le réalisateur Quentin Tarantino. Le Journal International s'associe à Radio Lumière pour couvrir le festival à sa manière.


DR
DR
Entre raretés et hommages, la 5e édition du Festival Lumière propose une pléiade de projections mettant à l'honneur des cinéastes et artistes originaires des quatre coins du monde. Outre les grandes rétrospectives consacrées à Quentin Tarantino, Ingmar Bergman ou Hal Ashby, le festival lyonnais propose de partir à la rencontre de réalisateurs étrangers. L'occasion de s'intéresser au cinéma muet de l'artiste tchèque Gustav Machatý, à l'oeuvre du réalisateur hongrois Paul Fejos ou de redécouvrir la filmographie sulfureuse du japonais Nagisa Ōshima.
 
Le festival des amoureux du cinéma accueille, en parallèle, des avant-premières résolument tournées vers l'international. Les suédois Jane Magnusson et Hynek Pallas proposent un documentaire consacré à Bergman, le Japon est à l'honneur avec le nouveau film d'Hayao Miyazaki (Le vent se lève... il faut tenter de vivre) et l'italien Ettore Scola viendra présenter un documentaire-hommage à Fellini.

Tarantino invite les cinéphiles au coeur de sa sélection

Grande première dans la courte histoire du festival, Quentin Tarantino, Prix Lumière 2013, propose sa sélection de films. L'amoureux du septième art dévoile les films qui ont marqué et influencé son cinéma. Renommé pour être un cinéphile boulimique et iconoclaste, le réalisateur américain propose des œuvres décalées et différentes, tant au niveau des réalisateurs que des époques. L'occasion d'admirer sur grand écran Le justicier du Minnesota et Le spécialiste, deux films de l'italien Sergio Corbucci connu pour avoir inspiré le réalisateur de Pulp Fiction.

Tarantino rend aussi hommage au format court avec la projection des Trois Stooges, trois courts métrages datant des années 1930-1940. Seront également projetés Jeunesse droguée de Jack Arnold, Le déserteur/J'attendrai du franco-russe Léonide Moguy, Légitime violence de John Flynn ou encore Le voyou de Claude Lelouch. Friand de cinéma d'hier et d'aujourd'hui, Tarantino couvre, à travers sa sélection personnelle, une grande partie du XXe siècle, des années 1930 à 1993 avec la projection de True romance, du regretté Tony Scott.

Chroniques radio et enquêtes en coulisses : le Journal International fait entendre sa voix

Dans le cadre de cette 5e édition, le Journal International s'est associé à Radio Lumière, la radio officielle du festival, pour offrir une couverture décalée et un autre regard sur le festival lyonnais. Tous les matins, du mardi au samedi à partir de 9h, découvrez les chroniques de nos journalistes qui décortiquent, à la sauce internationale, les films projetés dans le cadre du festival.

Une bonne raison de revivre les soirées spéciales, de la soirée d'ouverture en passant par la nuit consacrée aux Monty Python. En bonus, l'équipe du Journal International part enquêter sur les coulisses de l'événement à bord de la Plateforme, la péniche qui accueille tous les soirs les invités du festival. Entre confidences et petites révélations, le micro de nos envoyés spéciaux ne perdra pas une miette du « off » du Festival Lumière. En parallèle, retrouvez chaque jour sur le site des analyses et articles sur la programmation. Au menu, les oeuvres de Bergman, Schartzberg, Miyazaki, le réalisateur tchécoslovaque Vojtěch Jasný ou encore le franco-russe Léonide Moguy.

Notez