@Yui Mok/PA
La participation à ce référendum s’élève à 38,7% soit environ 444 000 personnes (1 150 000 personnes étaient concernées par le vote). Lors du précédent référendum de 2010, la participation s’était élevée à 36%.
Quatre questions étaient posées cette fois-ci. Les Viennois se sont prononcés contre la privatisation des entreprises qui s’occupent de l’eau, de l’électricité et des différents services à la personne dans la ville. Ils se sont, également, exprimés pour la création de projets promouvant les énergies renouvelables avec une participation financière des habitants. En revanche les Viennois ont voté contre contre la candidature de la ville aux Jeux Olympiques d'été de 2028, de plus, ils précisent, dans une autre question, que des solutions doivent être apportées au cas par cas pour chaque arrondissement concernant le stationnement et la qualité de vie.
Bien que l’on puisse penser que cet exercice régulier de démocratie directe soit une bonne chose pour une capitale européenne, des voix se sont élevées contre le référendum lors de la publication des résultats préliminaires, notamment l’ONG Democracy International qui qualifiait dans un rapport le référendum d’« injuste ». Les citoyens étaient, semble-t-il, invités à participer à un vote « sans réelles conséquences », qu’ils étaient « instrumentalisés par les partis au pouvoir » et que les questions formulées sur les bulletins étaient « trop vagues, laissant trop de place à la mauvaise interprétation ». Pour l’ONG, il aurait été souhaitable que tous les résidents de Vienne puissent participer au vote et donc d’inclure les personnes possédant une nationalité étrangère. Le rapport note tout de même qu’il est « bien que la mairie de Vienne réponde favorablement à la demande croissante des Viennois de les inclure dans les prises de décision ».
