Le 6 juillet, la Cour d’assises de Paris a condamné deux anciens bourgmestres rwandais à la prison à vie pour avoir participé au génocide dans leur village de Kabarondo. Les deux hommes ont été reconnus coupables de « crimes contre l’humanité » et de « génocide ». L’avocat général Phillipe Courroye les a qualifié de « bourreaux » et de « superviseurs », considérant qu’ils ont joué un rôle majeur dans le massacre du 13 avril 1994 dans l’église de Kabarondo, où des milliers de paysans tutsis s’étaient réfugiés.
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